noire, un pantalon bordé de dentelles, et, quand les jupes sont relevées, un pan de chemise qui sort par la fente du pantalon, cache encore les dessous. Mercédès repousse la chemise, écarte la fente, fait pencher la mignonne en avant, lui faisant retenir les vêtements sur ses reins ; puis, s’avançant, elle vient dire bonjour aux beautés qu’elle a sous les yeux, et pose un moment ses lèvres sur l’objet qui la fascine. Quand elle quitte ce pays pour les régions Cytheriennes, je puis admirer une partie de la belle mappemonde blanche et potelée, encadrée dans la fente du pantalon, dont les côtés tendus, dessinent la forme des appâts qu’ils cachent. La comtesse, debout entre les deux chaises, le cou renversé, s’escrime sur le devant, son bras droit embrasse la fesse gauche, ses doigts courent dans la raie qu’ils chatouillent, tandis que l’autre main lui sert, sans doute, à maintenir le bouton sous sa langue. Agnès debout, derrière la comtesse, se lève sur la pointe des pieds, tend les bras par-dessus la tête de Mercédès, qui la sépare de son amie, entoure le cou de Blanche, qu’elle attire sur sa figure. Celle-ci s’incline encore, pour des-
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