sauf à la continuer avec les éléments indispensables. »
Pendant que la comtesse dispose les objets nécessaires, j’examine la nouvelle recrue. Brune, autant qu’Agnès est blonde, madame de R., est d’une taille moyenne ; sur un buste élégant, bien pris ; la gorge, très développée, bombe le haut d’un corsage plein de promesse ; sous la saillie des hanches s’étale une croupe opulente. Le visage, d’un blanc mat, est coupé par deux petites lèvres vermeilles, qui semblent une cerise fendue ; des sourcils épais et noirs, des cils long et soyeux, ombragent deux grands yeux noirs, qui étincellent au repos.
La comtesse, qui vient d’installer deux chaises, assez rapprochées l’une de l’autre, prend la dame par la main, la fait monter, lui faisant mettre un pied sur chaque chaise, les jambes écartées, tournant le dos à la cloison. Elle relève les jupes par devant, les lui donne à tenir, s’arrête un moment devant l’objet, qui fixe son attention, et que je ne puis voir de mon observatoire ; puis, venant retrousser les jupes par derrière, elle découvre d’abord deux bas de soie