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pée, la belle inactive s’élance ; mais, avant qu’elle soit au but, Mina, qui s’est suspendue aux lèvres, les pigeonne amoureusement, pendant qu’elle enferme dans ses mains caressantes la belle gorge rebondie. L’inconnue doit rester simple spectatrice, mais elle ne perd pas son temps. Penchée vers Lola, elle admire l’agilité de la langue qui fête le clitoris, derrière, elle contemple Lison, lardant le byou entre les fesses ; puis, se relevant, elle voit les deux jolis becs roses, unis dans un suave baiser de colombes, les lèvres sur les lèvres, les yeux dans les yeux ; et, s’inclinant de nouveau, elle arrive à temps pour voir le bas du ventre s’agiter, secoué par les spasmes, tandis que les bords de la grotte se mouillent d’une abondante rosée, qui constelle de perles blanches les touffes noires de la toison, enroulées dans le bas, et couvre d’écume les lèvres de Lola.

Quand le trio en a fini avec la comtesse, la blonde madone semble attendre impatiemment son tour. Six mains agiles l’ont bientôt mise sans vêtement, tandis que la comtesse tient ses lèvres collées sur la bouche, qui paraît sous le