laçant sa taille dans mes bras, je pousse d’un coup de rein vigoureux, sans secousse, mon engin, qui s’enfonce progressivement. La belle, qui a tout reçu sans une plainte, se relève, prend le trapèze, incline un peu le corps, et chacune ayant regagné sa place, nous commençons la manœuvre. Pendant que je besogne doucement, donnant la cadence par mon va-et-vient, je contemple dans la glace le gracieux tableau ; les appas nus des quatre beautés se détachent dans les postures les plus plaisantes. Mina, la tête enfoncée dans la superbe motte noire, qui lui met un diadème noir sur ses blonds cheveux, montre son gros derrière blanc, épanoui, la raie large, partageant en deux hémisphères bien égaux, la superbe mappemonde. Lison, penchée en avant, présente de profil son beau cul blanc et rose, les fesses renflées, pendant que ses lèvres voltigent d’un sein à l’autre, y laissant des ronds roses quand elle les quitte. Lola, toute droite, qui ne montre qu’une grosse fesse au teint rosé, les lèvres plantées sur les lèvres de sa bien aimée maîtresse, semble prête elle-même à se pâmer, par le seul attrait du plaisir qu’elle prend à pigeon-
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