Mina. Chacune sert de camérière à l’autre, la déshabille, ne lui laissant que le pantalon et la chemise, les bas et leurs petits souliers pointus. Puis, c’est le tour des déshabilleuses de passer par les mains des autres, qui les mettent dans la même tenue, en leur rendant les mêmes soins. Sitôt qu’elles sont à l’unisson, Lola tire un rideau et découvre une échelle appliquée au mur, retenue en haut et en bas par deux barres de fer, qui les tiennent à une égale distance de la tapisserie, dans un plan vertical. Chacune retire sa chemise du pantalon, la roule autour de la ceinture, puis, Lola inaugurant le divertissement, s’accroche à l’échelle, et monte quelques degrés, sans bouger les mains, de façon que la croupe se bombant, écarte la fente du pantalon, se met à la fenêtre, exhibant une mappemonde veloutée, un peu foncée, qui force de plus en plus la fente, et fait éclater les coutures ; elle monte ainsi, faisant plusieurs stations, qui nous offrent les plus aimables points de vue ; et quand elle descend, son pantalon tout éclaté laisse voir toute la mappemonde, découvrant dans le plaisant mouvement des fesses entre les cuisses écartées, les
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