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deur que son vagin brûlant communique à mon priape, toujours prisonnier, lui rendent bientôt toute sa vigueur, et je livre un nouvel assaut. Aux premières secousses, je sens la belle palpiter sous mon corps, unissant ses mouvements aux miens, m’entourant de ses bras, se collant à moi, prenant mes lèvres, pointant sa langue dans ma bouche, et jouissant follement quand je ne suis qu’à moitié chemin. Se reprenant aussitôt à me suivre, elle se trémousse, et me seconde si bien, qu’à la fin de l’escarmouche elle mêle sa rosée à la liqueur que je répands dans le centre des délices.

Un quart d’heure après, étonnée de voir maître Jacques en état de soutenir brillamment une nouvelle lutte, elle me demande si le gaillard était toujours ainsi. Je lui expliquai le phénomène de l’érection, pendant qu’elle caressait émerveillée le bel engin, qui grossissait à vue d’œil dans ses petites mains blanches et douces. Elle me raconta ensuite comment et pourquoi elle avait vécu jusqu’ici dans la croyance que ledit bijou avait besoin d’un long repos après chaque assaut. Quand je lui eus dit, qu’il ne