La comtesse revient avec Mina du cabinet de toilette, où je trouve, à mon tour, toutes les commodités de la vie. Quand je reviens, les deux belles créatures, toutes nues, sont sur le lit ; Mina, caressant la grotte d’amour de sa maîtresse du bout pointu de sa langue rose. La comtesse, sans interrompre le divertissement, me dit que, maintenant qu’elle ne me redoute plus, elle me permet d’assister à leurs ébats, bien sûre que je ne suis pas dangereux immédiatement, et que je suis inoffensif pour quelque temps. Ces paroles demandaient une explication, que j’eus plus tard ; le mari de la comtesse, le seul mâle dont elle eût tâté, était vanné pour huit jours après une simple escarmouche. J’ai bien ri, depuis, de la crédulité à laquelle je dus une prompte victoire, qui aurait pu, sans cela, se faire attendre longtemps.
« Au fait, me dit-elle, en me montrant l’exercice auquel se livrait Mina, peut-être êtes-vous versé dans cet art. Si vous voulez remplacer la mignonne, que vos exploits ont un peu lassée, je puis bien vous permettre ça. » — Je m’empresse d’accepter cette offre séduisante, et quand