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à toutes des tendres stimulants, qui hâtent la venue du plaisir, et en augmentent l’intensité, ne cessant, que quand les folles amoureuses se tordent dans les spasmes voluptueux.

Bientôt le trio reprend ses sens. La comtesse, debout, faisant face à la porte vitrée, attend son tour. Mina va dans un coin de l’appartement, fait jouer un ressort ; un trapèze, que je n’avais pas vu, descend sur la comtesse, s’arrêtant au-dessus de sa tête. Je me demandais à quoi pouvait bien servir cet appareil de gymnastique ; j’en vis bientôt l’usage. Deux des soubrettes s’agenouillent : Lola devant, Lison derrière ; Mina, debout, colle ses lèvres à celles de la comtesse, et pendant que les autres montent le long des jambes et des cuisses, par une promenade de baisers, Mina mange les yeux, le nez, la bouche, tout le visage enfin, descend vers la poitrine, suçote les seins, descend encore, et rencontre Lola au nombril, pendant que Lison se dirige par derrière vers la nuque. Chacune regagne ensuite sa place par de baisers ininterrompus, Mina s’arrête aux beaux seins palpitants, Lola, sur la grotte d’amour, où elle commence sa douce