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revint bientôt avec la gentille blondine, qui avait passé un fin peignoir de flanelle crème. La mignonne, en arrivant, se jette à mon cou. Je la tiens un moment sur mon cœur, serrant avec délice ce beau corps potelé, dont le sein palpite sur le mien.

Après avoir procédé à notre toilette de nuit, nous nous couchons tout nus. Mercédès s’étend sur Cécile et veut la posséder comme un homme ; la bouche sur la bouche, la gorge sur la gorge, le mont de Vénus sur le mont de Vénus, elle se démène, faisant tous les mouvements du mâle ; le cul retombe comme pour pousser en avant une verge imaginaire. Je dois rester simple spectateur et les aider de mes caresses. Agenouillé auprès de ces deux corps superposés, je passe ma main entre leurs cuisses, appuyant fortement sur les petites lèvres, en même temps que je la fais glisser dans un va-et-vient régulier ; cette réunion de caresses, produit bientôt son effet, les mignonnes se pâment, répandant une douce rosée qui mouille ma main, occupée dans ces parages.

La comtesse veut que je profite de l’occasion ;