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le suce, je l’aspire, je le lèche, je le contourne ; puis, reprenant le coup de fouet, je le caresse d’une langue agile, infatigable, sous laquelle il tremble, s’agite, et pleure enfin des larmes d’amour, tandis que la mignonne, secouée par des convulsions spasmodiques, s’abîme sur nous, augmentant nos transports par le spectacle enchanteur de sa violente pâmoison.

L’heure de la venue du trio se rapproche ; la comtesse et Cécile, celle-ci, après m’avoir longuement embrassé, disparaissent. Bientôt la comtesse revient seule, et quelques minutes après, le timbre retentit, annonçant les visiteuses attendues que les soubrettes introduisent, entrant à leur suite. La princesse russe, après avoir salué la maîtresse de céans, s’avance vers moi, la main tendue, l’œil souriant, en m’appelant bourreau. — « À votre service, » lui dis-je. — « Pas aujourd’hui, répondit-elle, mais je ne dis pas non, à l’occasion. Vous vous acquittez à merveille de ces délicates fonctions, et vous avez deviné la dose qui me convient ; seulement, je crois que vous m’avez un peu marquée hier, et s’il y paraît aujourd’hui, gare à vous ! » Voulant