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je ressens, je ne sais quoi enfin, entretenait dans mon priape une vigueur inhabituée. La comtesse en profite pour rester en selle, et recommencer un petit voyage sur ma monture. Seulement Cécile, par une volte adroite, intervertit l’ordre des objectifs, présentant la mappemonde à la comtesse, et m’offrant son joli chat noir au poil frisé, un peu court, un poil de deux ans, mais fourni, mais fin, mais haut et large, promettant pour plus tard une toison remarquable ; en attendant, elle fait telle quelle mon admiration, et je la caresse volontiers ; mais la comtesse a repris le trot, et si je m’amuse aux bagatelles de la porte, je risque de faire manquer le train à la mignonne ; écartant donc les petites lèvres qui l’enferment, je découvre le tout petit clitoris, encore tout palpitant de sa dernière émotion, tout petit, tout mignon, à peine développé, mais déjà d’une sensibilité exquise, car au premier coup de langue il tressaille et bondit, et, pour le maintenir sous ma langue, je dois l’enfermer dans ma bouche, collant mes lèvres en rond tout autour ; je le maintiens dans le petit four immobile, je le fouette vivement, je