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nonne me conduit dans un cabinet de toilette, où nous faisons disparaître les traces de notre entrevue avant d’entrer chez la comtesse.

La comtesse était seule avec Cécile. Je leur souhaite la bienvenue accoutumée sur les lèvres. La blondinette était ravissante dans son costume de satin crème, avec gilet de broché blanc ; ses longs cheveux blonds, dénoués, descendant jusqu’au bas du dos, la gorge bombe le corsage qui l’enferme, les bras pleins et ronds, les épaules carrés, les reins souples et cambrés garnissent l’étoffe, qui les emprisonne, d’une chair ferme, que je palpe avec plaisir. La comtesse veut profiter de notre solitude pour distraire un peu notre gentille amie, comme elle est là, en toilette de ville, tant pis si on la chiffonne. Suivant ses conseils, je rabats ma culotte, je m’installe sur une chaise, et j’attends, la verge en l’air, quillée, comme si elle était à jeun. La comtesse relève ses jupes, et, comme son pantalon pourrait la gêner, elle fait signe à Cécile de venir le lui retirer. La blondinette se précipite, s’agenouille, détache le pantalon, le fait glisser, fait lever le pied gauche, le pied droit, jette le