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en l’air, plonge sa tête entre les cuisses, la retient dans ses bras, entourant sa croupe, tandis que la mignonne, ainsi renversée, la tête en bas, a sa bouche sur la fente, et nous continuons le charmant exercice. Je vois dans la glace le beau corps renversé, la mappemonde, délicieusement potelée, s’épanouit, la raie large ouverte ; la comtesse y promène ses doigts quêteurs, tout en fêtant le chat qu’elle a sous les lèvres, tandis que la gamahuchée lui rend la pareille. Mais je suis au bout de la chandelle, et je sens fondre ma moelle, aspirée par le réduit rétréci, en même temps que mes deux amoureuses palpitent, secouées par les plus doux transports.

Après quelques instants de repos, la comtesse veut faire goûter à la mignonne de nouveaux plaisirs. Elle me fait d’abord inspecter les lieux où je dois ouvrir. Cécile, se prêtant à tout ce qu’on lui demande, s’installe sur le bord du lit, penchée en avant, la mappemonde bien tendue. La comtesse, écartant les blancs hémisphères, me dit : « C’est là que vous allez porter vos soins, pendant que je donnerai les miens à l’autre byou. » J’éprouvai un certain scrupule à