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à détailler les charmes virginaux de la blonde pucelle, qui tremblait comme une feuille, sans oser lever les yeux.

La comtesse entraîne Cécile vers le lit, où je les suis, les yeux fixés sur la croupe de la jeune fille, qui, sous un balancement voluptueux se balance d’une façon adorable. Mercédès couche la mignonne sur le bord du lit, la renversant sur le dos, les pieds sur le bord, les cuisses écartées, exhibant, au-dessous de la toison, la petite fente, que les petites lèvres roses barrent hermétiquement. Agenouillé auprès de la comtesse, les yeux fixés sur le trésor, j’admire les abords du temple de Cypris. La comtesse, prenant délicatement les petites lèvres du bout des doigts, les écarte doucement, pratiquant une toute petite ouverture, puis, tirant dans le haut, elle découvre et met au jour le petit nez rose du clitoris, et, pendant qu’elle tient les bords écartés, elle m’engage à souhaiter la bienvenue au petit roi de ce palais, ce que je fais avec empressement, savourant le délicieux parfum, qui émane toujours d’un conin vierge ; mais déjà Mercédès, reprenant sa place, commence sur