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pressant le haut, fait jaillir une belle gorge, d’un blanc d’ivoire, berçant deux petites pointes roses, qu’elle prend un moment dans sa bouche. Le corset retiré, elle détache la jupe, les jupons ; puis, la faisant asseoir, elle la déchausse, retire ses bas de soie rose, et tient un moment dans ses mains, deux petits pieds blancs, qu’elle couvre de baisers. Et les laissant retomber : « Debout, Mina, » dit-elle. La soubrette se lève, la dame lui retire le pantalon, fait glisser la chemise, qui vient s’enrouler autour des pieds, lui faisant un blanc piédestal, et la jolie fille reste toute nue, étalant sa belle chair blanche, tachée de blond, au bas du ventre, par une toison frisée, qui couvre tout le promontoire. La comtesse détache deux claques sur les fesses nues, qui sont à sa portée ; puis : « À toi, Lison, dit-elle. La soubrette, aux cheveux châtains, prend la place de la blonde Mina, et la comtesse lui rend les mêmes soins, la mettant toute nue, avec la même profusion de tendres caresses. Lison a la peau blanche et rose, avec une belle motte de frisons roux ; elle reçoit deux petites claques à son tour. « Lola ! » dit alors la comtesse. Une