Quand je me dégage, ma chair collée à la peau moite de Lola y laisse des empreintes en se retirant. La figure rouge, le sein palpitant, quand elle se relève haletante, ses yeux brillants de luxure, mendient encore l’amour. Pour la payer de ces complaisances, après l’avoir mise en état, nos quatre gougnottes se partagent les diverses sources du plaisir sur son corps. Debout, entre les quatre amoureuses, elle se laisse aimer. La comtesse et la princesse s’escriment, la première sur le devant, la seconde sur le derrière, les deux soubrettes, chacune sur un sein, toutes besognant à qui mieux mieux. Voyant la bouche libre, j’en profite pour venir prendre les lèvres, posté derrière la comtesse. Nos cinq ardentes bouches, réunissant leur feu, ont tôt fait d’embrasser l’incandescente Espagnole, des pieds à la tête. Bientôt tout le corps ému frissonne, palpite, tremble, secoué de spasmes ; je prends la langue, que je tire comme pour l’avaler ; Lola se penche, m’obligeant à la suivre, et c’est, ployée en deux, moi à genoux, lui mordant les lèvres, qu’elle se tord, pantelante, jouissant toujours, et restant longtemps plongée dans une extase ineffable.