dresse furieux des agaceries qu’on lui fait. Les mignonnes sont en feu ; les soubrettes elles-mêmes sont en rut, je prévois que toutes voudront satisfaire une douce envie. Pour que chacune ait son compte, nous passons dans la chambre à coucher ; on traîne au milieu de l’appartement, une chaise longue, sorte de banc rembourré, très bas, sans dossier, avec un coussin pour reposer la tête. Lola se couche sur le dos, le corps bien allongé, la nuque sur le coussin, les jambes écartées pour me recevoir ; je me place entre les cuisses, et pendant qu’elle se soulève pour m’aider à l’enfiler, je dirige mon arme vers le temple de l’amour, dans lequel elle disparaît après deux coups de reins ; je m’étends sur son corps, la poitrine sur la gorge, la bouche sur la bouche, les jambes entre les jambes, et j’attends dans cette position que les quatre amoureuses prennent sur mon dos leurs places respectives. La comtesse se met à califourchon sur mon cou, la figure tourné vers nos pieds ; la princesse m’enfourche, se met sur mes épaules, le visage tourné vers celui de son amie. Lison monte à cheval sur mes reins, le cul contre celui de la
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