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ses mouvements, et reste pâmé sur le corps délicieusement remué de l’épouse de Tyndare, qui est ravie au septième ciel.

Le rideau se baisse lentement, nous laissant admirer pendant sa chute, ces deux beaux corps tordus par la volupté.




2e TABLEAU

L’ANNEAU DE HANS CARVEL. (Rabelais, et Lafontaine.)

Hans Carvel, représenté par une ballerine, armée d’une toute petite verge postiche, est couché dans un grand lit, et dort auprès de la jeune, belle, frisque, galante, avenante, gracieuse Babeau, sa gente épouse, rêvant qu’elle se fait labourer les fesses ailleurs. Les couvertures rejetées laissent voir les corps nus des deux époux. Le diable s’avance, le front orné d’une paire de cornes formidables, armé d’une autre non moins formidable qui se balance au bas de la superbe toison noire d’une ballerine, qui