riantes de nos trois charmantes amies de Paris,
qui, lasses de languir loin de nous dans la capitale
de la France, venaient tout simplement
nous retrouver dans celle de l’Andalousie. On se
saute au cou, on se mange de baisers, on s’accable
de questions, qui s’entre-croisent sans réponses.
Les mignonnes qui ont trouvé long le
carême, pendant lequel elles viennent de jeûner,
manifestent par leurs mines gourmandes la
fringale qu’elles ont de caresses.
Mercédès veut qu’elles étrennent le tourniquet. On fait monter les trois voyageuses sur l’estrade ; chacune s’adosse à la colonne, relève ses jupes par devant, les laissant pendre par derrière ; Blanche de R. nous faisant face, Agnès de P. à sa gauche, la princesse Sophie de K… à sa droite ; toutes trois se donnent le bras et entourent le pilier. Lola s’agenouille devant Blanche, écarte le pantalon, enfouit sa tête dans la motte, et vient fourrager sous le verger de Cypris : Lison devant Agnès, et Mina devant Sophie, prennent les mêmes dispositions. La Comtesse, Cécile et moi, nous restons dans