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de l’élan, fait un rétablissement, fait passer la barre sous elle, s’assied dessus, les fesses s’incrustant dans le bois ; puis, par un échappement, elle se laisse glisser en arrière, et reste suspendue, les genoux repliés, les jambes d’un côté de la barre, le reste du corps suspendu de l’autre, les pieds dans les mains, exhibant entre ses cuisses écartées et ses fesses bien ouvertes ; le double chemin qui conduit à Cythère. À l’orient, deux lèvres roses entre-bâillées laissent voir sur le bord, au milieu d’un fouillis de poils d’or, un joli clitoris vermeil, superbement développé, mendiant des carresses ; à l’occident, au bas de la raie, la petite pastille de kermès, demande elle aussi de tendres mignardises.

Dolorès et Conchita, qui sont préposées à la béatification des deux mignons d’amour, s’installent debout, devant les deux orifices Dolorès au chat, Conchita au noir voisin. Cécile et Lola s’agenouillent devant et derrière Dolorès, Mina et Lison entourent de même Conchita, et tandis que la comtesse, agenouillée, prend les lèvres de Miss Pirouett, je viens à mon tour