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nies dans le même trou. Mais la belle gigote de la belle façon, secouant les soubrettes qui la maintiennent ; la comtesse et Lola enfoncent alors les deux engins jusqu’à la garde, poussent les ressorts et les laissent se dégorger, ainsi engloutis, dans les gaînes brûlantes. Cette fois quand on relève Miss Pirouett, toujours enchevillée, elle perd ses sens entre les bras qui l’emportent au cabinet de toilette.

Quand les soubrettes reviennent, elles ont déshabillé la blonde Miss, pour pouvoir procéder librement aux soins de sa toilette intime. Elles-mêmes sont toutes nues, disposées à bien employer leur temps. Miss Pirouett, après nous avoir remerciés des voluptés ineffables que nous venons de lui faire goûter, organise une joyeuse orgie. Nous nous déshabillons tous, Conchita, Mercédès et Dolorès se couchent sur le lit, qui est très large, à côté l’une de l’autre, sur les reins, la tête sur le traversin. Les quatre soubrettes et Miss Pirouett se ceignent de godmichés, Mina Lola et Lison, armées de trois gros instruments, s’étendent dans cet ordre sur