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fond, j’essaie vainement de manœuvrer dans cet étau, je ne puis y faire un mouvement en avant ou de recul, et j’y reste complètement immobile.

Cependant on relève la mignonne, et je la transporte au milieu de l’appartement, toujours maintenue par dix bras qui l’empêchent de se désenclouer. Là j’essaie encore, mais toujours en vain, de jouer des reins ; je suis condamné à l’immobilité absolue. Miss Pirouett, qui a un joli talent de gougnotte, tombe à genoux devant la tendre victime, et se jette comme une folle sur le conin, passant sur le clitoris une langue large et chaude, enfermant ensuite la fente dans ses lèvres, qui s’y collent comme une sangsue sur une plaie, elle la gamahuche avec une telle science de son art, avec une telle dextérité, avec une telle ardeur, qu’en quelques secondes, elle entoure de volupté la patiente qui se tait, se trémousse et se tord, violemment secouée par des convulsions spasmodiques, comprimant dans le conduit qui se rétrécit toujours davantage, mon membre qui décharge, immobile, écrasé, lan-