d’une douce envie. C’est toujours Miss Pirouett
qui dirige les jeux. Les huit danseuses, qui sont
vite toutes nues, se divisent en quatre couples,
se renversent tête à cul, chacune mettant la
langue dans la fente de l’autre, allongées sur le
tapis, bout à bout, un couple devant l’autre
formant une longue ligne de dos ininterrompue.
Les trois dames et les trois soubrettes, qui
restent habillées, retroussent leurs jupes, les
retiennent dans la main gauche, montrant leurs
cuisses et une partie des fesses nues, et s’accolant
ensemble, dame à soubrette, elles se branlent
dans les coins. Cécile, un peu fatiguée,
contemple le spectacle, confortablement assise
dans un large fauteuil.
Miss Pirouett se présente à maître Jacques en levrette, et quand elle a englouti la rude machine, je la prends sous les cuisses, pendant qu’elle se renverse sur les mains, la tête en bas. Je tiens les jambes comme des brancards de brouette, et la mignonne se met à marcher sur les mains, m’obligeant à la suivre dans sa bizarre promenade. Elle me conduit ainsi jusqu’à