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jouissions divinement, pendant que Cécile, toute agitée, lâche ses jupes et nous oblige d’achever le doux mystère, ensevelis dans l’ombre.

Je me disposais à partir enfin pour ma promenade, mais Lola, qui revenait du cabinet de toilette avec un air de chatte amoureuse, les yeux brillants de luxure, me saute au cou, et plante ses lèvres brûlantes sur les miennes, mendiant encore un peu d’amour. Maître Jacques est au repos ; je dois d’ailleurs garder des forces pour le soir. Mais la folle gougnotte me sollicite avec des démonstrations si passionnées que je me décide à lui offrir une compensation. Elle se trousse jusqu’au nombril ; je la prends dans mes bras, je la soulève et la renverse, les jambes en l’air, la tête en bas, je plonge ma figure entre ses cuisses, la maintenant sur mes lèvres, en serrant sa croupe entre mes bras ; les jupes retombent retournées. Cécile porte ses soins à la mappemonde, parcourant la raie de sa petite langue rose, et l’enfonçant dans le petit point noir qui est tout en bas. Lola, qui a le nez sur ma braguette, l’entr’ouvre, y glisse