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chaise, la culotte rabattue, la queue en l’air, Cécile m’enjambe, et aidée par Lola, s’introduit la quille dans le ventre, attendant que Lola se glisse entre nous ; mais celle-ci a dans la tête une autre fantaisie. Elle me fait signe de la suivre, j’emporte la mignonne enchevillée sur mon lit, je l’étends sur le bord, couchée sur les reins, je me penche en avant, vers ses lèvres, formant un angle droit avec les deux moitiés de mon corps, les jambes et les cuisses verticales, le reste du corps, de la pointe des fesses à la nuque, horizontale. Lola saute sur ma croupe qu’elle serre vigoureusement entre les cuisses, et me donne le mouvement de va-et-vient, comme un cavalier consommé ; elle se démène si bien, que je lui laisse conduire chaque coup de cul donné à mon engin, qui s’enfonce brusquement, ou se retire doucement suivant les sauts de l’écuyère, jusqu’à ce que celle-ci, m’inondant les fesses d’une chaude rosée, m’oblige à lancer en même temps une liqueur brûlante dans le réduit tordu par des spasmes convulsifs.