Page:D - Lèvres de Velours, 1889.djvu/25

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 21 —


pour se becqueter par dessus nos têtes.

Les soubrettes, mises en goût par ce plaisant tableau, vont s’offrir une petite fête de leur côté. Lola prend Mina dans ses bras, la fait basculer la tête en bas, les jambes en l’air, applique ses lèvres sur la fente de la mignonne, qui lui rend la pareille ; Lison, prenant Cécile, comme Lola a pris Mina, la met dans la même position ; puis, se transportant auprès de notre groupe, l’une à droite, l’autre à gauche, elles nous enferment entre deux feux. Lola appuyant les fesses de Mina d’un côté de nos figures, Lison celles de Cécile de l’autre côté, nous caressant ainsi les joues, prises entre ces chairs chaudes et veloutées, dont le doux contact stimule nos désirs, et nous fait précipiter l’action. Les deux écuyères se démènent furieusement sur nos croupes, nous secouant comme des pruniers, nous enveloppant de la douce chaleur de leur corps, collé à nos reins. Les soubrettes poussent plus fort ; nous sommes enveloppés de chairs palpitantes de tous les côtés et c’est étroitement unis dans un tout