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mignonne, elle applique ses lèvres sensuelles sur les lèvres purpurines, qui bâillent entrouvertes, les suçant jusqu’au sang, pendant que les yeux dans les yeux, elle agite furieusement ses deux doigts dans l’antre de la volupté. Bientôt, la blonde mignonnette est secouée de spasmes, qui agitent tout son corps, elle palpite un moment et tombe évanouie sur le sein de sa folle maîtresse.

La comtesse enragée de rut comble de caresses la mignonne qui reprend ses sens, mais qui est incapable de lui rendre les soins qu’elle en reçoit. Elle retourne la blondine, l’étend sur le ventre, lui met une pile de coussins sous la motte, de façon à élever sa croupe ; puis s’étendant sur la mignonne, la toison sur les fesses, les cuisses élargies, elle se met à se frotter sur les chairs rebondies de ces grosses fesses. Dès que je vois la belle mappemonde écartée, la raie large montrant au bas le petit trou rond qui me tente et qui m’est permis, je me précipite sur l’objet de ma convoitise et j’essaie de forcer l’humble réduit. Mercédès, qui est en-