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pour la cinquième fois, m’y devance encore, obligeant maître Jacques à décharger immobile, étranglé dans sa gaîne crispée.

Quand je quitte la place, la comtesse, l’embouchure toujours sur les lèvres, continue sa douce manœuvre. Cécile jouit toujours, ses dents s’entrechoquent, ses seins palpitent, ses lèvres tremblent. La comtesse quitte enfin l’embouchure, se redresse, s’agenouille devant la blondinette toujours pâmée ; elle l’attire sur son sein, lui plante ses lèvres sur la bouche, et la serre pendant une minute, la tenant écrasée contre son corps. Puis, sa main droite descend vers le fourré, deux doigts s’insinuent dans l’asile, et la comtesse y recommence, par un autre procédé, la béatification de la bien-aimée. Elle quitte un moment les lèvres qu’elle pigeonne et la tête rejetée en arrière, elle plonge ses grands yeux noirs pleins d’éclairs, dans les beaux yeux bleus noyés de langueur de la blondinette, pour y lire le succès croissant de sa manœuvre sur le clitoris, qu’elle branle furieusement ; puis replongeant sur la bouche de sa