Cécile, qui, agenouillée au milieu du lit, écoutait
avec ravissement le doux chant d’amour de
la comtesse. Celle-ci, allongée sur le ventre,
se tient accoudée pour avoir la bouche sur la
fente. Au moment de commencer, elle se retourne
et me crie, en me montrant le gaillard
d’arrière de la mignonne : « À vous l’autre,
donc ! » Je tourne la position, et je viens m’agenouiller
devant la belle mappemonde, faite
de roses et de lys ; la comtesse attire la blondinette
en avant, l’oblige à se tenir penchée, pour
me permettre d’accoster le réduit ; mais le petit
trou résiste, comme s’il était puceau, et je
fais d’inutiles efforts pour le forcer. La comtesse
vient à mon secours, et tirant sur les
bords qu’elle tient écartés, elle m’ouvre une
petite issue que mon dard pénètre assez facilement,
puis elle vient reprendre sa place devant
le trésor qu’elle se réserve, et tout entière à sa
charmante besogne, elle la conduit si habilement
et avec tant d’ardeur passionnée, y dépensant
toutes les ressources de son talent de Lesbienne,
que la mignonne, qui va à Cythère
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