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du conin sur la bouche de Cécile, qui s’y colle aussitôt et commence le doux entretien.

La tête appuyée sur l’épaule de l’empalée, les mains refermées sur les gros seins rebondis, je contemple le ravissant tableau, tout en manœuvrant dans l’étroit réduit, tandis que Mercédès rejoint l’aimable voisin, qui manifeste l’émotion qu’on lui cause par des trémoussements convulsifs, qui ont leur contre-coup dans le réduit que je fouille. Lola, que j’ai en face, s’amuse, tout en soutenant les jambes de Conchita, à les écarter, à la ramener, serrant la tête de Cécile entre les cuisses, la dégageant, pour la serrer encore. Les soubrettes, qui maintiennent le haut du corps, se penchent en avant ; Mina sur la bouche qu’elle prend dans ses lèvres, Lison sur les reins qu’elle mange de baisers. Enfin Lola maintient les jambes étroitement serrées, écrasant la tête de Cécile entre les cuisses, et baise les petits pieds qu’elle tient dans ses mains. Je sens l’étroit étui se serrer sur mon engin, qui, écrasé dans les parois, lance sa mitraille brûlante dans les