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donnés, je l’agenouille sur le bord d’un fauteuil, inclinée en avant, le front appuyé au dossier, et me présentant son beau cul, blanc comme neige, bien exposé sous la main, je lui administre une vigoureuse fessée à main plate, froissant à chaque coup la peau que je cingle à tour de bras, n’épargnant pas un coin, rougissant toute la surface, qui me brûle les doigts quand j’y constate le degré de cuisson. La fessée manuelle terminée, la mignonne s’en vient sous le trapèze qu’on a descendu, s’accroche à la barre des deux mains, faisant remonter ainsi ses appas, et exhibant surtout sa splendide mappemonde, pleine et rebondie, d’un beau rouge carmin.

Les dix gougnottes sont devant elle, entassées pêle-mêle, et se disputant les appas de la mignonne ; deux d’entr’elles, étendues sur le tapis, lui lèchent les pieds, deux autres parcourent des lèvres et de la langue les jambes jusqu’aux genoux, deux autres des genoux au haut des cuisses ; Mercédès agenouillée au milieu du groupe, porte ses soins à la grotte d’amour, le