Page:D - Lèvres de Velours, 1889.djvu/142

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
— 138 —


peau entamée, pénètre mes chairs, descend plus bas, et enfin, je ressens sur le devant, là où la verge ne m’atteignait pas, et où Miss Blond avait mis si souvent le doigt et la langue, sans me faire rien éprouver, une chaleur bien douce qui agite le bas du ventre, puis une sensation ineffable de plaisir envahit ces lieux, que je sens se mouiller ; et quand la furie acheva sa troisième douzaine, je nageais dans un océan de volupté, et je regrettais qu’une deuxième faute n’obligeât pas les verges vengeresses à recommencer le châtiment.

Dès que je pus me rencontrer avec Miss Blond, le soir même, je lui racontai mon aventure. La mignonne se moqua un peu de ma surprise, et au risque de nous faire surprendre de nouveau en faute, et d’attirer derechef sur nos derrières la colère de Mrs. Trouscott, elle me mena dans un coin isolé, où elle renouvela sur moi l’expérience déjà tentée sans succès, mais cette fois, avec une complète réussite.

Étant restée assez longtemps sans recevoir la verge, je me retrouvai bientôt aussi froide