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tient les jambes, et Mrs. Trouscott saisissant les verges, me dit que le supplice que je venais d’endurer, n’était que du plaisir, auprès de celui qui m’attend.

En effet, le premier coup de verge qui retombe en sifflant sur mes fesses, m’arrache un cri de douleur ; au second, il me semble que ma chair se déchire, et je bondis furieusement sur le canapé en hurlant ; l’impitoyable bourreau compte les coups, en laissant toujours retomber la verge lentement, mais toujours plus fort, et je pousse des hurlements déchirants ; je souffre un supplice de damnée, le monstre, en effet, accentue chaque coup en poussant des « han » de fureur ; la douleur augmente d’intensité à chaque coup, il me semble que la verge hache mes chairs. L’appréhension est telle, que mon hurlement part au sifflement que fait la verge, en fendant l’air dans sa chute. Cependant, vers le milieu de la correction, bien que la verge siffle toujours d’une façon épouvantable, je ressens moins la douleur ; bientôt le feu qui me cuisait sur la