bien vite avec de jeunes misses anglaises, qui
en savaient long sur les douceurs de l’intimité
entre jeune filles. Miss Blond, surtout, qui m’avait
attirée à plusieurs reprises dans un cabinet
solitaire, avait tenté sur moi des pratiques
charmantes, mais sans le moindre succès, très
surprise de la froideur avec laquelle j’accueillais
ses caresses intimes. C’était l’usage dans le
pensionnat de punir les fautes légères par le
fouet donné avec la main, et pour les fautes
plus graves, par le fouet avec des verges, toujours
précédé d’une préparation manuelle, que
Mrs. Trouscott appliquait avec la plus grande
sévérité. Un jour, c’était deux mois après mon
arrivée, on nous surprit ensemble, Miss Blond
et moi, et la maîtresse nous condamna à recevoir
les verges dans sa chambre. On nous y
amena après la classe du soir ; deux sous-maîtresses
dans la force de l’âge, très vigoureuses,
devaient prêter main-forte à la maîtresse, en
cas de résistance de la part des délinquantes.
Miss Blond passa la première par les mains de Mrs Trouscott, qui la prit sur ses genoux, et