Page:D - Lèvres de Velours, 1889.djvu/134

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
— 130 —


tement des doigts, palpitent, se trémoussent, un suintement annonce la venue du plaisir, et bientôt une douce rosée, que répandent les boutons ravis, coule sur mes doigts, s’égouttant sur ma main.

C’est le tour des trois soubrettes et le mien d’avoir part à la fête ; Lison s’accote à Mina, je m’empare de Lola pour la pénétrer à mon aise ; mais ce n’est pas ainsi qu’on en a décidé, et je dois me soumettre aux décisions de l’aéropage. Pendant que Cécile manœuvre entre les cuisses, deux soubrettes enlacées, toute la bande, conduite par Miss Pirouett, vient sur nous. Je reste debout, la verge au vent ; Lola, empoignée par huit bras nerveux, est enlevée de terre, et maintenue en l’air dans une position horizontale, à la hauteur de maître Jacques, les jambes écartées. Pensant qu’on veut m’offrir la mariée ainsi dans l’espace, je m’avance entre les cuisses, la pointe menaçante ; mais quand je suis à l’entrée de la grotte, qui bâille comme une huître au soleil, et que je veux m’y loger, Miss Pirouett s’empare de ma