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je me glisse entre leurs jambes, la tête entre leurs cuisses, pour promener ma langue et mes lèvres comme un caniche, d’un étage à l’autre, sans discontinuer. Je commence mon aimable promenade, les lèvres collées aux chairs palpitantes, allant d’une fente à l’autre, montant, la langue large pour toucher partout à la fois, redescendant les lèvres retroussées, léchant toujours et promenant partout mon doux velours ; mais, à ce jeu là, bien que les conins soient déjà en feu, l’issue se fait attendre, et les mignonnes qui goûtent fort cette lenteur qui les tient dans un perpétuel ravissement, ne demandent pas que j’en hâte la fin. J’éprouve moi-même une voluptueuse sensation à ce doux contact, et je continue avec ferveur mon aimable manège. Après un quart d’heure de caresses ininterrompues, je sens enfin palpiter le bouton d’en bas, et, en remontant, celui d’en haut, j’accélère ma promenade, et j’ai le plaisir de sentir bientôt les deux mignons d’amour suinter sous mes lèvres, et pendant dix minutes, je vais de l’une à l’autre, retrouvant