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Elle se glisse sous mon corps, les jambes sous mes reins, que je soulève pour la laisser passer à l’aise, son corps formant avec le mien une sorte de croix, les pieds d’un côté, la tête de l’autre ; la comtesse prend sur moi la même position en forme de croix, mais en sens inverse, de façon que sa tête plonge dans la fourrure de Miss Pirouett, tandis qu’elle offre sa fente à celle-ci de l’autre côté de mon corps, et l’une par-dessus, l’autre par-dessous, m’enveloppant entre leurs chairs palpitantes, elles viennent se lécher réciproquement la grotte d’amour. Les reins douillettement posés sur la gorge rebondie de la ballerine, la poitrine doucement pressée sous les seins fermes et ronds de la comtesse, j’assiste agréablement remué à ce joli duel à coups de langue. Pendant deux minutes, les deux gougnottes besognent avec une ardeur incomparable, sans qu’aucun mouvement, autre que la respiration qui soulève leurs gorges, indique la vie dans ses deux corps immobiles. Bientôt la respiration plus agitée berce les gorges gonflées, des palpitations secouent