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jouer ensemble les ressorts de leurs pompes, qui lancent leurs jets brûlants violemment chassés dans l’intérieur, en même temps que s’échappe à gros bouillons la chaude liqueur de ma pompe aspirée par deux lèvres de sangsue. La soubrette pantelante se tord voluptueusement, profondément pénétrée par le jaillissement simultané des trois tuyaux, qui l’inondent jusqu’au cœur.

La Soubrette un peu apaisée par cette triple injection, nous quitta avec un sourire de remerciement, et nous restâmes seuls, la comtesse, Miss Pirouett, et moi. Nous entrons dans le lit, mes deux compagnons à mes côtés, moi par conséquent au milieu. Les deux mignonnes sont toujours en bonnes dispositions ; maître Jacques, lui, ne manifeste pas la moindre velléité. Mes deux amoureuses se tenant sur le flanc, m’entourent le corps de leurs appâts, et se becquètent par dessus ma figure, me frôlant de leurs gros nichons au bout empesé. Miss Pirouett, dans la cervelle de qui germe toujours quelque bonne idée, imagine de se gougnotter avec la comtesse, d’une façon originale.