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de la monture, et la soutiennent par les cuisses, les pieds reposant sur les bords de la chaise. Conchita et Dolorès enlèvent et soutiennent de même la troisième ; Miss Pirouett et moi, nous avons enlevé la quatrième comme une plume ; nous la plaçons entre les deux aimables langues qui doivent fêter le double foyer de l’amour ; et, comme la mignonne est plus petite que ses compagnes, nous la maintenons en l’air, à bout de bras, un pied dans une main, l’autre main soutenant la cuisse.

Les écuyères chevauchent en cadence sur la pointe des pieds, tandis que monture et écuyère fêtent ensemble l’aimable entre-deux qui s’offre à leurs caresses, avec une ardeur sans seconde, sous nos yeux charmés. Tout en soutenant le léger fardeau, nous admirons l’agilité de ces petites langues pointues, fouettant ici le clitoris d’un rapide mouvement, lardant à côté l’humble joyau, tandis que monture et écuyère ne pouvant maîtriser leur ardeur, accélèrent la cadence ; nous sentons palpiter l’aimable fardeau que nous soutenons, secoué de vibrations