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ses baisers. Se voyant favorablement accueillie, la folle Hélène se jette aux pieds de Juliette, se glisse sous ses jupes et avant que celle-ci tente de s’opposer à l’envahissement, elle se faufile dans les combles, qu’elle embrasse avec rage. Juliette n’oppose pas la moindre résistance, et laisse le doux velours accomplir son œuvre de volupté. Puis sur les instances de l’ardente fille, elle la conduit dans la salle du « fouet » se disposant à lui rendre ses bienfaits par un autre procédé que la mignonne sollicite.

Le hasard voulut que je fusse dans la chambre à coucher. Se croyant à l’abri de toute surprise, elles ne prenaient aucune précaution, et le bruit qu’elles faisaient vint jusqu’à moi. Me figurant qu’on va châtier quelque délinquante, je me déchausse, et je me glisse subrepticement dans le cabinet.

Le spectacle qui s’offre à mes yeux me surprend vivement. Devant moi, madame Tannecuir, les verges à la main, fouette avec une extrême indulgence, un coin d’une superbe mappemonde, encadrée dans la fente élargie d’un pantalon dont je ne connais pas la propriétaire, Je soupçonne cependant