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bras sont timides, malgré les exhortations réitérées de la maîtresse.

Après trois minutes de cette indulgente correction, Madame Tannecuir prend le martinet des mains de l’inoffensive blondinette, et, sans crier gare, elle laisse retomber les lanières si rudement, que Marthe, qui ne s’attendait pas à ce changement d’antienne, bondit sous la férule, dont la morsure lui arrache un cri perçant. Les fesses, qui étaient à peine roses, gardent de ce cuisant baiser une empreinte écarlate. Les coups se succèdent ininterrompus, couvrant toute la surface d’une teinte violacée.

« Flic, flac, vous en aurez jusqu’à demain, mauvais cœur ; flic, flac, ah, oui, vous vous plaisez à voir souffrir vos petites camarades ! flic, flac, voici pour la méchante petite fille ! Flic, flac, ceci pour vous faire rire ; flic, flac, ceci pour vous faire chanter ! Flic, flac, comment trouvez-vous ceci ? flic, flac, et cela, ma belle ? Flic, flac, flic, flac, flic, flac. »

Pendant dix minutes, ces cuisantes caresses tombèrent sans relâche ; et quand la fouetteuse