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Les deux délinquantes sont amenées dans la chambre du « fouet » par deux sous-maîtresses qui doivent prêter main-forte au besoin. Mme Tannecuir prend la tendre Beatrix sous son bras gauche, relève ses dessous, les épingle au haut de la robe, et lui ouvre le pantalon, en recommandant aux sous-maîtresses de tenir les bords écartés ; elle administre aussitôt une grêle de claques sur la partie nue, encadrée dans la fenêtre, et qui devient bientôt du plus joli carmin, pendant que la fillette gigote et se lamente en demandant grâce. Puis prenant la jeune Marthe, elle la met dans la même posture, et découvre un coin de chair, qu’elle cingle vertement, imprimant ses doigts sur la peau, sans que la fillette pousse un cri.

Quand la fessée est terminée, on rabat son petit pantalon à Béatrix, dont les dessous sont restés épinglés, on l’agenouille sur le bord d’un fauteuil, et pendant que Mlle Sophie lui tient les bras et Mlle Hélène les jambes, on met le martinet entre les mains de sa compagne, qui le prend sans hésiter, et s’avance d’un air assuré, l’œil dur et insensible, vers le petit cul condamné, qu’elle se met sur-le-champ à cingler impitoyablement sans