Page:D - Jupes troussées, 1889.djvu/72

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 62 —


bas dans la raie, froissant les lèvres de la grotte, meurtrissant le bouton, déchirant la peau.

Quand le châtiment est fini, le dernier coup tombé, Hélène, qui n’a pas laissé échapper une plainte, malgré l’horrible cuisson qui arde son derrière mutilé, se relève, les yeux chargés d’amour, luisants de luxure, saute au cou de Juliette, et applique un ardent baiser, qui n’en finit pas, sur les lèvres de son bourreau, qui le lui rend très volontiers, si volontiers même, que ma maîtresse, oubliant sans doute la présence d’un témoin intéressé de leurs démonstrations amoureuses, s’affaisse pantelante sur les genoux, achevant dans ce suave baiser l’œuvre de volupté qu’avait fort avancé le stimulant exercice auquel elle vient de se livrer.

Quand elle est débarrassée de l’étreinte de sa victime, elle se rappelle que quelqu’un s’impatiente et languit à côté, et elle accourt me tirer de peine. Mais elle ardait d’une telle flamme, que je ne pus l’éteindre, malgré les deux heures que j’employai à combattre l’incendie.