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Jupes troussées, Bandeau de début de chapitre
Jupes troussées, Bandeau de début de chapitre



VII



M adame Tannecuir, pour se refaire la main, voulut infliger elle-même le lendemain, une correction bien méritée à mademoiselle Héloise de R., un joli tendron de dix-sept ans, aux cheveux blond-cendré, aux doux yeux de gazelle, dont la candeur angélique ne laissait pas soupçonner que la mignonne était la plus indisciplinée des pensionnaires. S’étant bien trouvée de la séance au bandeau, qui favorisait l’accouplement des jeux voluptueux à l’application de la discipline, Juliette voulut recommencer l’aimable simultanéité.

J’assiste, toujours caché, aux préparatifs préalables, et quand la douce Héloïse est à demi-nue, les mains attachées derrière le dos, la maîtresse, après avoir renvoyé ses aides,