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chaussée de bas de soie et de petits souliers à talons hauts.

On la conduit au milieu de la salle, on lui attache les mains à deux anneaux qui descendent du plafond, et les pieds écartés à deux cordes fixées à des crochets ; puis renvoyant les deux sous-maîtresses, madame Tannecuir va fermer le verrou, et vient prendre les mêmes précautions qu’avec la précédente ; elle lui couvre les yeux d’un épais bandeau descendant jusqu’au-dessous du nez, pour qu’elle ne puisse rien voir.

Quand toutes les précautions sont prises pour éviter toute surprise, je me glisse dans la salle sur la pointe des pieds. La mignonne est faite au tour ; des rondeurs exquises bombent la fine toile qui les emprisonne ; ces superbes apparences promettent des merveilles. Mes mains impatientes se portent sur la partie exubérante, qui renfle le bas des reins, avec une précipitation dont la hâte évidente fait sourire ma maîtresse ; après avoir palpé les délicieux contours sous les voiles, je déboutonne le pantalon, que je fais glisser jusqu’aux pieds ; puis soulevant précipitamment la chemise, je la remonte jusqu’au haut des épaules, décou-