Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
SOUVENIRS PERSONNELS
I
omment je devins professeur d’anglais,
dans le pensionnat que
dirigeait madame Tannecuir dans
une des plus grandes villes de
France, cela importe peu à ce récit. Il suffit
de savoir qu’un mois après mon installation
dans l’établissement, j’avais acquis un autre
titre auprès de la maîtresse, qui était devenue
doublement la mienne. Après un siège assez
court et bien mené, la place s’était rendue
à discrétion.
Madame Juliette Tannecuir, veuve depuis deux ans, était une fort appétissante brune