Page:D - Jupes troussées, 1889.djvu/167

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 157 —


reliefs, qui se renflent et s’affaissent tour à tour.

Les fouetteuses s’arrêtent encore quelques secondes, et reprenant aussitôt la fustigation elles cinglent maintenant les deux culs ensemble, maniant les verges vigoureusement dans un accord parfait, striant les chairs de longues lignes rouges, soulevant des cloques sur la peau. Les fustigées qui reçoivent les cinglées simultanément, se heurtent violemment à chaque coup, se séparent pour se heurter encore, avec un bruit de chairs claquées ; et malgré le feu qui doit cuire leur peau entamée, elles n’ont pas un cri, pas une plainte. Les culs zébrés bondissent, se trémoussent ; des gouttelettes de sang perlent à la surface, les Flagellantes jettent les verges, et leur appliquent, pour finir, une fessée à tour de bras, sous laquelle les deux amies se tordent pâmées, et toujours muettes.

Quand on les détache, leurs cuisses mouillées me prouvent la vérité de cette antithèse, que de la douleur peut naître le plaisir.

Elles passent dans le cabinet attenant à la salle de discipline, où elles vont soigner leurs fesses endommagées, dont le satin aura