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entre les fesses, avec la plus grande sévérité, arrachant un quadruple cri de douleur à la victime, dont le derrière se trémousse en bonds désordonnés.

C’est enfin sœur Sévère, qui s’avance la main levée, pour hacher à son tour les globes déjà meurtris, tout en sermonnant la pénitente, comme le veut la règle, et en se livrant à une libre improvisation.

« Pardonnez-moi, aimable Rodogune, si je viens, moi aussi, meurtrir vos grosses fesses. Pan, pan, pourquoi faut-il, ô cruelle infortune, abîmer ce chef-d’œuvre du créateur, gâter ces fières beautés consacrées au seigneur, et si bien faites pour attendrir un cœur de roche ? Clic, clac, que votre bonne âme me pardonne, tendre nonnain, notre règle l’ordonne, clic, clac, je ne saurais désobéir. Clic, clac, clic, clac, vous savez bien d’ailleurs, ma chère sœur, qu’il vaut mieux expier nos péchés ici-bas, que dans l’autre monde. Clic, clac, clic, clac. Dieu a fait, ô sainte ouaille, vos énormes hémisphères larges, opulents, gros et gras, pour mieux recevoir la discipline. Clic, clac, clic, clac, votre immense reposoir sera sans doute un