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I

L’INSTITUT DE DANSE



L e lendemain une voiture m’emportait à l’Institut de Danse. Les glaces du coupé étaient opaques, et empêchaient de voir dans la rue, et les passants de plonger un regard indiscret sur les voyageuses. C’était le commencement de ma prison et de mon isolement d’avec le monde extérieur. La voiture roula sur le pavé d’une voûte, et s’arrêta dans une cour intérieure.

On ouvrit la portière. Une femme de chambre m’attendait sur le perron. Elle me conduisit au salon d’essayage, qui se trou-