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la plus maladroite, dut-elle mettre un mois à t’écorcher les fesses tous les jours. C’est qu’il lui en faut des langues à cette vieille chipie, et toutes y passent, moi plus souvent qu’à mon tour, ce qui ne l’empêche pas de me tanner les fesses pour un rien, mais je sais bien pourquoi.

Elle me fait remplacer par la plus grande d’ici, quand elle vient de me fouetter dans l’atelier, et c’est dans sa chambre qu’elle m’entraîne, où elle est comme une furie pendant plus d’une heure. Je la mordrais avec plaisir. Il me prend quelquefois envie, quand je tiens ce vilain clitoris ridé dans mes dents de le lui couper et de le lui cracher à la figure. Elle abuse du contrat qui me lie à elle, pour m’obliger à toutes les horreurs.

D’ordinaire en sortant d’ici, elle va dans la lingerie, où se trouve l’atelier des ravaudeuses et des lisseuses. Mais elle était pressée de te mettre à l’épreuve, et de te caresser les fesses avec son méchant martinet. Car elle t’a fessée un brin, n’est-ce-pas ?

Je fis signe que oui.